Jean Ferrat

Le poète a toujours raison...
Jean Ferrat est parti aujourd'hui rejoindre les plus grands.
C'est à Aubenas, dans son Ardèche d'adoption, qu'il a poussé son dernier soupir. Lui, qui dans sa chanson " Les cerisiers ", craignait l'heure venue du dernier train, pourra se reposer avec le sentiment d'avoir fait de sa poésie, sa révolte, son idéal de fraternité et de communisme un leitmotiv d'espoir pour toute une génération noyée dans la consommation d'après-guerre.

Rendons un bien maigre hommage a celui qui avait rendu le chef de gare amoureux dans sa si douce chanson. Paradoxe saisissant d'avec son Ardèche adorée, seul département français aujourd'hui dépourvu de tout arrêt de voyageurs.

" On ne guérit pas de son enfance " disait Jean Ferrat.

Nous avons 20 ans et nous ne guérirons pas de son départ.